Retour sur le Trail de la Forêt d'Ecouves auquel j'ai participé ce week-end.

 

 

 

 

 

 

Arrivé sur site à 7h pour un départ prévu à 8h, le temps d'aller retirer le dossard auprès des bénévoles et de préparer mes affaires, ma poches à eau, mes flasks et mes ravitos, de passer au pipiroom..l'heure aura passé très vite! Juste le temps de trottiner un petit peu avant de me rendre sur la ligne de départ, où je retrouve quelques coureurs de connaissance.

           

 

 

L'objectif de la journée est uniquement d'emmagasiner du volume et de faire une dernière grosse sortie avant la Barjo Ultra Trail, course qui aura lieu le dimanche 21 juin, dans le Cotentin.

 

Quelques consignes données par Gérard Bansard, speaker et organisateur de la course avant que le décompte soit donné. Un petit tour de stade et nous voilà partis à travers des chemins nous menant rapidement dans la forêt d'Ecouves.

Pas de coureurs de gros niveaux présent a priori, je me retrouve au devant de la course très rapidement. Comme presque à chaque fois, je prends un départ rapide. Les kilomètres s'avalent assez rapidement et nous nous retrouvons très vite à deux, avec Xavier Savary, un coureur de la région. Je connais son niveau et je sais qu'il est au dessus de moi. La première "grosse" bosse arrive, Xavier continue de courir dans la bosse alors que je me mets à marcher dès que la pente s'élève. Il prends très rapidement quelques mètres et je sais que je ne peux le suivre ainsi. La course est longue, 60 kms, et le profil de la course montre que les difficultés s'enchainent jusqu'au 30 ème principalement. Je ne m'affole pas et continue mon chemin à bon rythme, en marchant dans les bosses, comme j'envisage de le faire dans 15 jours, et je relance sur les parties planes.

Les paysages traversés sont magnifiques. Aux alentours du km 15, nous passons autour des étangs de Fontenay et les rayons du soleil rendent l'endroit vraiment sympathiques.

J'aperçois le premier concurrent devant moi pendant quelques kilomètres d'autant plus qu'à plusieurs reprises nous empruntons des routes forestières dont la longueur paraîtrait presque interminable. Derrière je sais qu'au moins deux concurrents ne doivent pas être loin, je les avais aperçus dans la première bosse..

Au premier ravito,au Chène au Verdier, je ne m'attarde pas : un verre de Coca et je continue mon chemin. J'ai essayé de m'hydrater très régulièrement au cours de la course car c'est ce qui me fait défaut bien des fois. J'avais pris l'initiative de partir avec ma poche à eau (1.5) et une flask remplies uniquement d'eau dans lesquelles je rajoute des comprimés d'Hydrafizz goût Fruits Rouges de chez Nurisenssport, contenant  du magnésium, du calcium et du potassium ce qui permet de palier à la perte en sels minéraux.

 

Vite esseulé, j'hésite à deux voire trois reprises sur le balisage et suis ainsi rejoint par deux concurrents une fois de plus dans une bosse. Je ne désespère pas, d'autant plus que le 1/3 de la course n'est pas passé. J'essaie aussi de veiller à bien m'alimenter, au moins toutes les heures. Au bout d'une heure j'avais pris une pâte de fruit, ce que je prends le plus souvent, car j'apprécie vraiement le goût et le sucré est ce qui passe le mieux au début. Les bosses s'enchainent et nous montons le rocher d'Escalade qui me rapellent les passages délicats lors de ma CCC l'an passé.

Le deuxième ravito aura lieu à  La Verrerie du Gast. Je m'y arrête sans m'y attarder pour autant. Je fais le plein de ma flask ainsi que de ma poche à eau. J'occupe toujours la 5ème place et depuis quelques kilomètres déja, je suis revenu sur un concurrent m'ayant doublé au début de la course. Celui-ci repart quelques secondes avant moi au ravito. J'en profite pour glaner quelques fruits secs offerts par l'orgaisation avant de repartir. Je reviens sur le concurrent devant moi qui ne semble pas au mieux maintenant et c'est au profit d'une belle montée que je le dépasse. Quelques bosses s'enchainent et j'en profite pour essayer de maintenir mon allure et de creuser l'écart avec mon poursuivant que je n'aperçois plus. Cependant, devant les concurrents semblent avoir pris la poudre d'escampette. Je demande aux personnes que je croise l'écart avec les 3 coureurs qui me précédent, surtout avec le coureur juste devant moi. A plusieurs reprises on me répond que l'écart est d'environ 4-5'. Je continue mon chemin et au fur et à mesure que je me rapproche de l'arrivée, je m'aperçois que les écarts se maintiennent.
Il me faudrait fournir beaucoup trop d'effort pour tenter de revenir sur le 3ème et le but aujourd'hui en venant à Radon était de venir faire une sortie longue. Mettre de l'intensite jusqu'au bout de la course pourrait remettre en cause ma participation à la Barjo et causerait une fatigue importante avant celle-ci.

Je décide donc de maintenir l'allure et rejoindre l'arrivée du mieux possible et en me faisant plaisir. Aux environs du km 45, nous rentrons dans le parc du Bouillon, parc bien sympathique d'ailleurs qui m' a donné envie d'y revenir avec ma fille pour voir les animaux qui y réside. A la sortie du Parc, un signaleur est là pour nous indiquer la route.. Je l'aperçois au loin à l'ombre alors que la traversée du parc se fait au soleil..D'ailleurs le soleil commence a un peu trop cogner pour un gars comme moi et les zones d'ombres sont les bienvenues.
Sur les  7 derniers kilomètres, je me retrouve avec des coureurs du 35 qui peine à peine à me doubler. La dernière difficulté, entre le km 50 et le km 55 m'imposera une nouvelle fois la marche et cette partie en plein soleil m'aura un peu calmé quand même.

 

Un dernier kilomètre en descente et nous revoilà sur le stade de Radon où l'on entend la sono et la voix de Gérard depuis un moment.
Je franchis la ligne d'arrivée 4ème avec un temps de 5h32'57 à 8 minutes du 3ème et 15 minutes du premier.

 

Au final, une belle course que j'ai découvert dans le Massif d'Ecouves, que je recommande et à laquelle je reviendrai pour la (très) bonne organisation d'une part mais aussi le parcours en forêt qui offre des points de vue et des paysages magnifiques.

 

Malgré ma place au pied du podium, je suis satisfait du travail réalisé en vue de la Barjo. Depuis fin avril, j'ai toujours des douleurs qui m'empêchent de m'entrainer autant que je le voudrais mais cette balade me réconforte sur ma forme du moment et à J-15 de mon objectif de fin de premier semestre.

 

 

 

 

 

 

Elle m'a également permis de mettre en place une réflexion sur ma stratégie de course  à adopter dans 15 jours en terme d'allure mais aussi d'hydratation et d'alimentation.

 

La prépa continue encore quelques jours même si le volume diminue  considérablement et qu'on entre dans la phase de surcompensation.

Merci NutrisensSport (Hydrafizz, pâtes de fruits, gels Tonik's salé liquide Caramel Beurre Salé...) et Compressport (Manchettes, manchons et chaussettes de récupération entre autres...) qui me font confiance et leurs produits respectifs dans lesquels je trouve de plus en plus mon bonheur.

 

A très vite,

 

Antho